Rue large en pente non rectiligne construite en gros pavés à l'origine.
Traverse urbaine de l'axe routier Nantes Quimper, cette rue ancienne cernant la partie nord de l'enceinte urbaine et probablement tracée sur les fossés, est régularisée au 18e siècle suivant les plans de Chambon de Beauvalet, ingénieur des Ponts et Chaussées : un nivellement important est prévu entre la partie haute et basse de la rue. En 1851, l'ingénieur Chapottes demande le prolongement du mur de soutènement séparant le haut de la rue du moulin en raison de la grande différence de niveau existant entre les deux rues. Sa partie ouest, qui rejoint par une courbe la place Marchais (ancienne place du marché) et la rue Hoche, ancienne rue Saint-Yves, a été dénommée rue Joseph Le Brix en 1931. De ce fait, la numérotation des maisons de la rue a changé, les numéros 1 et 2 étant alors attribués plus bas à l'est de la rue Billault.
Le plan de Vannes de 1785 montre que le versant nord-ouest de la rue semble urbanisée plus tôt que le versant sud établi au bas des remparts : angle des rues Coutume et Méné, bas de la rue anciennement carrefour du Lion-d'or et de la rue Saint-Nicolas : les fossés ne furent afféagés qu'au 18e siècle et les jardins dans les fossés dépendaient en partie de l'évêché. Le versant sud de la rue est urbanisée au cours de la seconde partie du 19ème siècle sur les jardins de l'Evéché puis de la Préfecture et sur des jardins privés établis au pied des remparts. Son appellation bretonne, Mené qui veut dire colline en breton, est liée à la topographie des lieux.