Une fouille préventive
L'équipe de l'Inrap démarre la fouille au « château » de l’Hermine à Vannes - un hôtel particulier construit au début du XIXe siècle ; en amont des travaux de réaménagement du site par la Ville qui prévoit d’y accueillir le futur musée des beaux-arts. Prescrite par les services de l’État (Drac Bretagne) dans le cadre de l’archéologie préventive, l’opération mobilise huit archéologues et durera trois mois. Les recherches se dérouleront dans la cour actuelle, ainsi que dans les caves de l’hôtel particulier, couvrant au total une surface de 2 320 m2.
Avant de lancer la phase des travaux du bâtiment lui-même, la Ville a sollicité et missionné l’Inrap pour assurer la phase préliminaire des fouilles archéologiques et de diagnostic. Ici, ce sont les caves et les extérieurs qui vont être fouillés, étudiés et analysés.
La fouille a pour objectif l’étude des vestiges de l’ancien château ducal de Vannes, élevé au XIVe siècle par Jean IV, duc de Bretagne. Un diagnostic archéologique, mené par l’Inrap en juin 2021, avait en effet permis de démontrer que des maçonneries de l’édifice médiéval subsistaient sous l’emprise de l’hôtel particulier, révélant le potentiel archéologique du site. La fouille sur le terrain se déroulera jusqu’à la fin du mois d’avril et sera suivie d’une phase d’études en centre archéologique ainsi que de la production d’un rapport scientifique qui sera remis aux services de l’État et à la Ville dans les deux ans.
Le futur musée des Beaux-Arts
Le futur musée des Beaux-Arts sur le site du château de l’Hermine fait partie des projets phares du maire et de son équipe durant le mandat, pour faire de cet équipement l’une des futures références en Bretagne. Ce projet est porté par une équipe pluridisciplinaire et supervisée par un architecte du patrimoine. L’ouverture aura lieu fin 2025. Le projet du musée des Beaux-Arts de Vannes sur le site du château de l’Hermine s’inscrit dans une volonté de valorisation du patrimoine historique, architectural et culturel portée par la Ville.
- Des marqueurs audacieux, humbles et assumés : un toit géométrique et flottant qui reprend les courbes du lieu, une couverture en aluminium recyclé qui évoque celles de la ville médiévale.
- Une signature architecturale moderne de la façade du château dans le respect du secteur remarquable, avec une extension qui joue sur la transparence, le reflet et l’identité forte de la ville historique, une volonté de placer le futur musée en cœur de ville, avec une centralité naturelle, presque évidente.