Maison semi-mitoyenne à pignon sur rue établie sur une parcelle étroite de type médiéval. Elle est construite en pan de bois, avec mur gouttereau en moellon. Elle possède deux étages carrés desservi par un escalier en vis dans-oeuvre latéral droit médian aujourd'hui disparu. Elle est aujourd'hui desservis par l'escalier de la maison voisine dite des "trois piliers". Au rez-de-chaussée, un étal en saillie sur la chaussée montre que la pièce du rez-de-chaussée était un commerce.
Maison construite au milieu du 16e siècle ou largement reprise à cette époque vu les traces d'archaïsme qu'elle présente : la forme en anse de panier de la porte du soubassement et la persistance d'après Albert Dégez du chanfrein arrêté par un congé sur les entretoises de l'encorbellement du premier étage.
Elle est dotée à la fin du 16e siècle d'un étage carré supplémentaire. Elle porte la date de 1663 sur le mur gouttereau droit du deuxième étage, correspondant sans doute à une surélévation du mur lors peut-être de la construction de la maison voisine ou des remaniements apportés à cette dernière. L'ouverture de la fenêtre en tuffeau du 2e étage de la façade sud correspond à cette date. Ces deux maisons appartiennent dans les régaires et la réformation du domaine royal de 1684 aux héritiers des "nobles gens jan et Pierre Les Moyne". L'escalier latéral postérieur a disparu dans les années 1990, lors de la restauration.