Ensemble, libérons les énergies vannetaises

La saturation de la circulation à Vannes, notamment sur la quatre-voies, était prévisible depuis longtemps. Ouverte en 1974, cette quatre voies accueillait alors 7 600 véhicules par jour. Avec plus de 70 000 actuellement, c'est dix fois plus 50 ans après. Ceux qui viennent à Vannes le matin sont pris dans des bouchons, tandis que ceux qui en sortent peinent à accéder aux ronds-points saturés en continu par les véhicules entrants. Les stratégies de contournement se développent et saturent à leur tour la circulation dans des rues de Vannes.
L'aménagement de l’embranchement avec la route de Rennes au Liziec pourrait, temporairement, fluidifier le trafic sans toutefois le réduire. Au contraire, il risque d’augmenter encore l’afflux de véhicules vers Vannes, créant un effet d’aspiration similaire au tunnel de Kérino. Ce projet d'échangeur va à l'encontre du Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) qui prévoit la réduction de l'utilisation de la voiture individuelle. Par ailleurs, son impact est trop conséquent sur cette zone humide sensible. Tout projet d’aménagement de ce secteur doit inclure, au minimum, des parkings relais, des navettes de bus vers le centre-ville et des connexions avec des modes de transport non-polluants.
Lors du dernier conseil municipal, le maire a une fois de plus ressorti l’ancien projet de la déviation Nord en regrettant qu’il ne fût pas adopté il y a plus de 20 ans. Le problème réside plutôt dans le tracé initial de la quatre-voies, qui a divisé Vannes en deux, isolant Ménimur et n’assurant même pas d’accès direct à l’hôpital, à la gare et à Saint-Avé.
Des solutions existent pour améliorer les mobilités. Nous proposons notamment : 1 - le développement des voies réservées aux bus, avec de vrais trajets de bus en site propre, en priorité sur l’axe Est-Ouest, du Fourchêne au Poulfanc,